Bonjour,

Soyez les bienvenus, au Bleymard, où j’ai connu, il y a quelques décennies (beaucoup trop à mon goût) une enfance heureuse et tant de chaleur humaine !

J’ai voulu répondre aux questions récurrentes de mes petits-enfants : « Dis pépé, comment c’était ? » ou « Comment on faisait ? » etc. « quand tu avais notre âge ? »

Or, lorsque je faisais le tour du village, avec mon Victor, petit, le soir après souper, et que je lui racontais mes souvenirs d’un village si plein de vie, il ne voyait personne dans la rue, personne se profiler derrière les rideaux des maisons, il ne pouvait deviner le bruit, la musique, les interpellations d’une maison à l’autre. Seule l’ombre fantomatique des téléviseurs donnait un semblant de vie à ce village dont je lui vantais les mérites posthumes.

Il y avait eu surtout, le 12 mars 1993, le décès de ma tante Marie Reboul à l’égard de laquelle j’éprouvais une grande tendresse et une immense gratitude et qui était la mémoire vivante du Bleymard, ainsi qu’en témoigne l’article ci-dessous, paru au moment de son départ.

Par la suite, j’ai visité l’exposition de J. C. Rouvière, et grâce à cet amoureux du Bleymard, j’ai pu intégrer à ce site des documents passionnants qu’il a bien voulu me confier et envisager d’en élargir la diffusion au-delà du cercle de la famille.

Vous trouverez sur ce site beaucoup de nostalgie, de souvenirs, des « répapiades », quelques photos anciennes et plus récentes, un dictionnaire de nostro léngo.

Vous pardonnerez les erreurs, le style, la ringardise si vous considérez que j’ai voulu essayer de faire partager mon amour pour ce village tout en me faisant le plaisir d’évoquer ce que les moins de vingt ans (et même de cinquante !) ne peuvent pas connaître…

Je pense que les trop jeunes ne seront pas très intéressés par ces pages, et quant aux « vieux » qui, comme moi, ont connu le Bleymard ancien, je suis persuadé qu’ils en recevraient pas mal d’échos… s’ils étaient en mesure de les lire (beaucoup n’étant pas, hélas, « ordinatisés »), ces deux paramètres conférant au site la beauté d’une remarquable inutilité.

Néanmoins, merci d’avance à tous ceux qui voudront bien me faire part de leurs propres souvenir, de leurs critiques et rectifications d’erreurs à l’adresse ci-dessous, et, dés à présent, un grand merci à J.C. Rouvière duquel je ne résiste pas au plaisir de citer la dernière phrase de l’éditorial qu’il à rédigé pour le bulletin Le BLEYMARD INF’OLT – N°23​.

…en ce monde où tant d’incertitudes règnent, il est parfois bon de revisiter les routes que nos ancêtres ont parcourues, afin de trouver pour nous-même, mais aussi et surtout pour nos enfants, un chemin qui soit digne de celui de nos aïeux.

Ci-dessous un lien vers un diaporama fait avec quelques unes de mes photos et une chanson traduisant cette nostalgie du passé.

Chanson : Des Grives aux Loups de Charles Dumont

Mon adresse : loubluma.hub@gmail.com

Vidéos

Les mines du Mazel (avec Marcel, Félix, M. Jean, etc.)
La bourrée par Les Fiéréjiarés

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